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Juin 2020 - Breteuil détruit et occupé, juin 40

Ruines de la rue d’Amiens et de la République, juin 1940

 

Breteuil « célèbre » en ce mois de juin un bien triste anniversaire : il y a 80 ans, presque jour pour jour, entre le 26 mai et le 7 juin 1940, notre ville était détruite à près de 60 % par les bombardements de l’aviation allemande. Au lendemain du bombardement du 7 juin, l’un des plus destructeurs, tout le centre-ville n’était plus que champ de ruines, et dans la seule rue de la République, seules 4 maisons avaient échappé aux destructions et à l’incendie.
C’est également le lendemain de ce tragique bombardement, que les premières colonnes allemandes font leur entrée dans la ville sinistrée et quasiment déserte. On ne sait si l’officier allemand qui pose complaisamment pour la photographie devant son véhicule faisait partie de cette première unité qui a laissé, par ailleurs, un reportage photographique bien connu de sa traversée de notre ville en ruines. Le contraste avec les deux malheureuses sinistrées transportant peut-être des provisions au milieu des décombres, à l’arrière-plan, est tout à fait saisissant. 
Le cliché est pris depuis la chaussée au bas de la rue d’Amiens, à hauteur approximative de l’actuelle boulangerie. Au fond à gauche, on distingue à peine l’entrée de la rue de Paris, cantonnée de gravats de part et d’autre. Au fond au centre, se détachent les ruines impressionnantes des immeubles situés à l’emplacement actuel des boulangerie Forret et garage Minard. Au fond à droite, le « Palais de l’Automobile » des établissements Gueudet frères ne présente plus que les restes de sa façade principale sur la place. À l’arrière-plan, au centre, on aperçoit le silo à grain de l’entreprise Liger, construit en pleine ville, rue Quétel, et qui continua à se consumer lentement pendant de très longues semaines. 
De cette partie de la ville, seul l’hôtel de ville, à droite du cliché mais non visible sur la photographie, était resté intact et demeura pendant longtemps isolé au milieu des parcelles nues ou dominant les baraquements. Il devait lui aussi disparaître, paradoxalement sous la pioche des reconstructeurs de Breteuil, en 1951. 

Breteuil « célèbre » en ce mois de juin un bien triste anniversaire : il y a 80 ans, presque jour pour jour, entre le 26 mai et le 7 juin 1940, notre ville était détruite à près de 60 % par les bombardements de l’aviation allemande. Au lendemain du bombardement du 7 juin, l’un des plus destructeurs, tout le centre-ville n’était plus que champ de ruines, et dans la seule rue de la République, seules 4 maisons avaient échappé aux destructions et à l’incendie.

C’est également le lendemain de ce tragique bombardement, que les premières colonnes allemandes font leur entrée dans la ville sinistrée et quasiment déserte. On ne sait si l’officier allemand qui pose complaisamment pour la photographie devant son véhicule faisait partie de cette première unité qui a laissé, par ailleurs, un reportage photographique bien connu de sa traversée de notre ville en ruines. Le contraste avec les deux malheureuses sinistrées transportant peut-être des provisions au milieu des décombres, à l’arrière-plan, est tout à fait saisissant. 

Le cliché est pris depuis la chaussée au bas de la rue d’Amiens, à hauteur approximative de l’actuelle boulangerie. Au fond à gauche, on distingue à peine l’entrée de la rue de Paris, cantonnée de gravats de part et d’autre. Au fond au centre, se détachent les ruines impressionnantes des immeubles situés à l’emplacement actuel des boulangerie Forret et garage Minard. Au fond à droite, le « Palais de l’Automobile » des établissements Gueudet frères ne présente plus que les restes de sa façade principale sur la place. À l’arrière-plan, au centre, on aperçoit le silo à grain de l’entreprise Liger, construit en pleine ville, rue Quétel, et qui continua à se consumer lentement pendant de très longues semaines. 

De cette partie de la ville, seul l’hôtel de ville, à droite du cliché mais non visible sur la photographie, était resté intact et demeura pendant longtemps isolé au milieu des parcelles nues ou dominant les baraquements. Il devait lui aussi disparaître, paradoxalement sous la pioche des reconstructeurs de Breteuil, en 1951.